Origine et signification

Ce parc se trouve à l’intersection de la rue Principale et de la route 364. Son nom rappelle le souvenir du couple Frédéric Back et Ghislaine Paquin, qui a résidé à Huberdeau pendant de nombreuses années.

Notice biographique

Frédéric Back (Sarrebruck, France, 1924 – Montréal, Québec, 2013) est un artiste et un environnementaliste de réputation internationale. Après des études en musique, Frédéric Back s’inscrit à la réputée école Estienne à Paris, où il apprend le dessin lithographique. Il poursuit sa démarche artistique à l’École des Beaux-arts de Rennes, tout en correspondant de façon assidue avec Ghislaine Paquin (1923-2014), une jeune institutrice québécoise qu’il rejoint en 1948. Le couple s’établit à Montréal, et Frédéric Back devient professeur à l’École du Meuble, en remplacement du peintre Paul-Émile Borduas, et à l’École des Beaux-arts où il rencontre Alfred Pellan. Frédéric Back fait ses premières réalisations télévisuelles à la société Radio-Canada à Montréal, d’abord en tant que lettreur, puis avec le temps comme illustrateur, caricaturiste, créateur d’effets spéciaux, de décors et de maquettes. En 1967, il signe la verrière de la station de métro Place-des-Arts, à Montréal. L’année suivante, il intègre le studio d’animation, nouvellement mis sur pied par Radio-Canada. Le couple s’établit à Huberdeau en 1974 et plusieurs de ses oeuvres sont inspirées des paysages huberdois. Au cours de sa carrière, il réalise plusieurs courts-métrages qui connaissent un grand succès, dont Crac!, gagnant de l’Oscar du meilleur film d’animation en 1982, puis L’homme qui plantait des arbres – d’après une nouvelle de Jean Giono –, consacré par l’Oscar du meilleur film d’animation, en 1988.

Les convictions écologistes de Frédéric Back ont certes teinté son œuvre, mais ne se limitent pas à ses créations artistiques comme en témoignent ses nombreux engagements dans des causes qui lui tiennent à cœur, notamment pour la préservation de l’eau et la défense des animaux. De plus, à l’image du berger Elzéard Bouffier, personnage fictif de L’homme qui plantait des arbres, qui fait revivre sa région, localisée en Haute-Provence, en plantant des arbres, Frédéric Back a aussi planté des milliers d’arbres et a encouragé les générations de tous les continents à faire de même.

Au cours de sa vie, Frédéric Back a reçu plusieurs distinctions, dont celle d’officier de l’ordre des Arts et Lettres de la France, celle de chevalier de l’Ordre national du Québec, ainsi que celle d’officier de l’Ordre du Canada.

Source : https://toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=425877

C’est en 2015 que le parc situé au coin de la rue du Pont et de la Principale fut ainsi baptisé.
À noter que ce parc était nommé autrefois le Parc des Rapides
Retenu à la suite d’un concours, ce nom lui avait été donné en raison de la proximité de la rivière Rouge, où se trouvent des rapides qui sont visibles à partir de ce parc.

Lors des Journées de la culture 2024, notre municipalité a tenue à commémorer le centenaire de Frédéric Back.

Grâce au soutien financier de Madame Chantale Jeannotte, députée de Labelle à l’Assemblée nationale, son directeur de bureau Monsieur Luc Lefebvre ainsi que Mathieu Lacombe, député de Papineau à l’Assemblée nationale, ministre de la Culture et des communications en plus de la contribution financière de la MRC des Laurentides, nous avons pu embellir le parc Ghyslaine et Frédéric Back faisant partie de la Route des belles histoires.

Des toiles de Monsieur Back ont fait leur apparition dans le parc. Avec l’apport de l’artiste Madame Marie-Josée Lebel, ses toiles ont pris vie grâce à la réalité augmentée et l’application mobile Artivive.

Le parc donne sur la rue principale et est situé au coeur du village à proximité de l’église.

Il y a des modules de jeux pour petits et grands : balançoires et tobogan ainsi qu’un terrain de tennis.

Des tables à pique-nique sont aussi à votre disposition.

Ce parc public est situé à proximité du 185, chemin de la Rouge, en bordure de la rivière Rouge, sur des terrains ayant été cédés à la municipalité par la famille Provost en 2021.

Un endroit parfait pour les cyclistes pour prendre un moment de repos !